Prestations TPE/PME Ouvrages - Parcours

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Cette rubrique, initiée en 2012, réunit des histoires de vies, avant tout professionnelles, parce que ce sont celles qui me passionnent et qui témoignent souvent le mieux de la vie tout court... Quand on parle de son métier, on est sans pudeur, authentique et vibrant ... et sans que l'on s'en rende bien compte, on parle ainsi bien mieux de soi ...Des entretiens de nature variée, avec des personnalités très différentes, hommes et femmes, de tous milieux professionnels, qui ont éveillé ma curiosité au point de leur demander de m'accorder un peu de leur temps pour me raconter un morceau de leur existence ou pour témoigner d'un moment important à l'occasion d'un évènement.





Gwendoline Porte
Où l'histoire d'une rencontre entre designer et artisans d'art...
Une aventure française Outre-Manche

Qu'y-a-t-il de commun entre un rail de chemin de fer et une laque posée sur toile ? A priori pas grand chose... sauf lorsqu'une jeune designeuse décide alors de les associer...

L’initiative vient en effet de Gwendoline Porte, jeune femme française vivant à Londres depuis plusieurs années, fraîchement diplômée depuis juin 2015 du Chelsea College of Art and Design.
La rencontre initiale avec la Toile de Laque se fait en 2013 à la lecture d'un article publié dans la revue Décoration Internationale. Gwendoline, issue du monde des relations publiques et de la communication, vient d'entamer un premier cycle de formation en design et décoration intérieure et s’intéresse naturellement aux nouvelles matières de revêtement. Gwendoline est immédiatement séduite par ce produit luxueux tout à la fois traditionnel et innovant. Elle demande à l’Atelier Maury de lui envoyer quelques échantillons...


(la suite du récit dans sa version intégrale : ici)
Entretien réalisé en septembre 2015.




Pensées d'artisans ?
A quoi reconnaît-on un bon artisan ?  Mars 2014 .

Préambule :
Plus que jamais il semble que le monde du travail s'interroge sur lui-même et sa manière même de concevoir le travail, de l'appréhender, balançant entre deux attitudes diamétralement opposées : en faire une valeur ajoutée irremplaçable, ou, a contrario, un coût à éradiquer à tout prix ...

Dans ce contexte où les fondements d'une certaine modernité sont interpellés, les artisans sont souvent aujourd'hui (re)mis au premier plan : la valeur du temps, la valeur de l'apprentissage, la valeur de l'expérience, la valeur des choses faites pour être bien faites comme but essentiel, sont présentées comme fondamentales, et ce en particulier dans le milieu des artisans d'art ...
Les experts et les "savants" sont appelés à témoigner de cet univers professionnel qui semble sortir de l'exception dans laquelle on l'a maintenu pour se demander si, in fine, ce ne serait pas eux, les artisans, que l'on a souvent considérés comme archaïques, qui auraient raison ...

Raison qui, ne nous y trompons pas,  ne fait guère de bruit et ne révolutionne pas (encore) nos idées bien ancrées sur l'idée qu'une performance réussie est d'abord une performance économe d'elle-même !  
Je me réjouis personnellement de ces questionnements et de ce regain croissant d'intérêt pour un monde que je fréquente assidûment maintenant depuis 8 ans et qui, je peux vous le certifier, n'a rien de "has been", même s'il n'est pas toujours "totalement connecté".

Aussi, je ne peux que constater que les pensées d'artisans que j'avais rassemblées il y a trois ans dans "Le Bel Ouvrage" sont plus que jamais d'actualité et qu'elles méritent donc d'être à nouveau mentionnées !

Je laisse donc ici la parole à celle et ceux qui n'ont pas seulement un "statut d'artisan", mais une vie professionnelle pleine et entière pour vous dire ce qu'ils pensent de leur métier ... Parce que, oui, figurez-vous, les artisans pensent, eux-mêmes et par eux-mêmes, alors autant les laisser ici exprimer leurs idées qui dépassent,  vous le constaterez vite, le petit cercle de leur spécialité.

Donc... A quoi reconnaît-on un bon artisan ?
C'est une question que j'avais posée aux  artisans qui forment le "Bel Ouvrage"... leurs réponses claires et profondément ancrées dans leurs convictions et pratiques professionnelles nous bousculent dans nos représentations des composantes de la performance... Amusez vous à faire le relevé de leurs mots clés, et vous serez peut être amenés à revoir quelques critères de nos définitions habituelles...

   

 

La question , posée à Louis Benech jardinier-paysagiste, Franck Fabre tailleur de pierres et maçon de pierres sèches, Serge de Conti ferronnier et métallier d'art, Chantal Duclert et Patrick Maury, doreurs ornemanistes et peintres en décor, François-Xavier Richard, créateur et imprimeur de papiers peints à la planche
Max Ribard, couvreur...

A (RE)DECOUVRIR ICI



Franck Léonard
"2096/La Fortune est derrière"...ou l'intranquillité des îles

A première vue, on peut n'y voir que du bleu et se laisser prendre par la clarté limpide du ciel et les profondeurs marines... Mais l'illusion est de courte durée. Très vite l’œil est attiré par une ligne de crête, des formes finement tracées ou des aplats vierges, hors d'eau... Tiens des îles , se dit-on...

Alors on s'approche, on scrute, puis on se penche pour lire ce que l'on croit être une légende et là tout bascule …

Nous voilà transportés en 2096, dans le rapport d'une expédition dont tous les membres ont disparu, au milieu d'un archipel improbable où chaque île nous raconte une histoire, son histoire, enfin ce qu'il reste de Notre Histoire, et les traces que nous avons laissées, abandonnées, cachées ou volontairement cultivées de nos turpitudes...

(la suite du récit dans sa version intégrale : ici)
d'après un entretien avec Franck Léonard en décembre 2013, autour de son exposition à la Galerie Thierry Poubeau – 22 rue Milton à Paris 9e



Chloé Ruchon, créatrice... de son métier !
Artiste ou designer, faut-il vraiment choisir ?


Chloé Ruchon ?

C'est la créatrice du Barbie-foot ! Vous savez, ce baby tout rose avec ces barbies blondes, brunes, black aux longues chevelures soyeuses et en mini short qui jouent au foot en lieu et place des petits mecs musclés en polo ! Ca ne vous dit rien ? C'est étonnant ! Le monde entier en a parlé et en parle encore ! Le musée des Arts Décoratifs de Paris l'a intégré dans ses collections, la Galerie Colette l'a exposé et vendu, IKKS en a fait un objet culte de ses magasins à Paris, Amsterdam, Barcelone... , il participe à des biennales, des showrooms, festivals, exhibitions en France, à Londres, à Berlin, à Frankfurt ! Le Barbie-foot c'est une star !

Mais Chloé ?


(la suite du récit dans sa version intégrale : ici)
Entretien réalisé en septembre 2013.




Diane de Jouvencel*,
De la presse à la lutte contre la malnutrition … un parcours à la fois sage et audacieux

 
Diane de Jouvencel est une fille de la campagne … évidemment rien ne l'indique dans cette parisienne bien mise... elle est fille d’agriculteur et elle a passé toute son enfance et une partie de son adolescence dans sa région natale dans le Berry à proximité de Vierzon.

C'est à 15 ans, pour son entrée en seconde, que ses parents l'envoient à Paris pour terminer sa scolarité avant ses études supérieures. Son père la verrait bien expert comptable. A cette évocation, Diane fait la moue … "mouais... les chiffres j'avais rien contre, mais expert comptable je ne suis pas sûre que cela me branchait beaucoup !" Elle transige pour sciences éco et 4 ans plus tard, à 22 ans et sa maîtrise en poche, elle rêve d'indépendance. Elle se cherche donc un job, qu'elle trouve sans difficulté. Nous sommes en 1981 … «  A cette époque, on ne se faisait vraiment pas de souci, et du travail on en trouvait sans problème, et plutôt intéressant quand on était jeune diplômée. »
(la suite du récit dans sa version intégrale : ici
Entretien réalisé en janvier 2013.
* Diane est aujourd'hui consultante indépendante pour différents projets sociaux et solidaires.Elle intervient notamment pour le compte de la Maison de l'Artemisia (NDR : màj  septembre 2020)



Dora Tauzin, journaliste et essayiste
Paris-Tokyo, Tokyo-Paris, le cœur entre deux rives …

Dora Tauzin est journaliste et essayiste. Elle vit une grande partie de son temps au Japon à Tokyo et ce depuis presque 20 ans à présent.
Entre Dora et le Japon, c’est une histoire de cœur, kokoro en japonais.
Une histoire non programmée, un coup de foudre en somme, même si après les affres de la passion, l’amour a aujourd’hui rejoint les contrées plus sereines de l’attachement profond et véritable.
Rien ne destinait Dora à partir pour le Japon… Rien et tout en même temps. De son propre aveu, toute petite déjà, elle ne rêvait que de l’étranger.



(la suite du récit dans sa version intégrale : ici)
Entretien réalisé en mai 2012



Christiane Drieux, anthropologue**
... l'humble mais tenace chemin de reconnaissance d’une femme qui affirme sa passion...


Je connais Christiane Drieux depuis de longues années [...] A chaque rencontre, des bribes de sa vie me parvenaient : sportive, on me parlait de ses exploits à vélo ou à ski ; voyageuse, on m’évoquait ses virées dans les coins les plus reculés du monde. Je regardais de loin cette femme, très belle, très bien mise, souriante, au charme discret de la bourgeoisie, en me faisant la réflexion amusée que les apparences étaient parfois trompeuses. J’avais eu vent d’une expédition particulière, sa traversée de la Mongolie en VTT … qui m’avait, rien que dans son intitulé, grandement impressionnée, n’étant moi-même ni grande sportive, ni grande voyageuse ! J’étais intriguée, je l’avoue, aussi j’ai tendu un peu l’oreille pour en savoir plus en espérant l’occasion d’une prochaine rencontre …Qui finalement eut  lieu en 2010 [...] En discutant enfin avec Christiane je mesurais tout ce que le mot préjugé pouvait contenir d’erreurs, d’égarements, d’absurdités : Christiane n’était ni la femme qu’elle laissait voir, ni celle que l’on pouvait se complaire à imaginer.


(la suite du récit dans sa version intégrale : ici)
Entretien réalisé en avril 2012.
**Christiane a, depuis cet entretien, poursuivi son chemin, on s'en serait douté... Depuis juin 2019, elle est docteur en anthropologie après avoir soutenu sa thèse sur " Les Inughuit, chasseurs de narvals. Évolution et adaptations des savoirs et savoir-faire dans un environnement en changement", soutenance de thèse à laquelle elle m'a fait la joie de m'inviter. Un grand moment un peu solennel, mais non exempt d'émotions et de partages !